Psychologie de la conduite : l’impact sur la sécurité routière
La psychologie de la conduite : comprendre le comportement des conducteurs pour une meilleure sécurité routière
Fréquemment minimisé par rapport à l’état physique et aux risques liés aux aspects mécaniques, la situation psychologique du conducteur revêt pourtant une importance capitale. C’est un facteur courant d’accident de la circulation comme en témoignent les statistiques de l’accidentalité en France. 43 % des accidents sur l’autoroute sont dus à la fatigue. La prévention en ce qui concerne l’état psychologique des conducteurs constitue l’une des meilleures solutions pour garantir la sécurité routière.
Les risques relatifs à la fatigue et à la somnolence
Pendant la formation à la conduite, le futur conducteur doit être sensibilisé aux dangers de la fatigue et de la somnolence en pleine circulation. Ces états représentent, au volant, des risques majeurs pour la sécurité routière. Ils entraînent une diminution significative des aptitudes de conduite, notamment la concentration et la vision. Les conducteurs fatigués ont des temps de réaction plus lents, une vigilance réduite et une faible capacité à maintenir leur attention sur la route, ce qui peut entraîner des erreurs de jugement, des dépassements involontaires de voie, voire des endormissements au volant. La somnolence au volant se manifeste généralement au cours de voyages de longue distance, pendant la conduite nocturne ou lorsque le conducteur est fatigué. Pour la prévention des accidents, le chauffeur doit être en mesure de reconnaître les signes de fatigue afin de se garer pour prendre une pause.
Les risques relatifs au stress et aux émotions
Les usagers du réseau routier sont majoritairement soumis à une quantité considérable de stress et d’émotions. Cela est dû à la crainte non seulement de mal conduire, de subir ou de causer un accident, mais encore de violer le Code de la route. Les émotions externes à la circulation sont aussi dangereuses, car elles impactent l’état mental du conducteur. Ces sentiments perturbent sa concentration, sa réaction et son jugement.
Les situations stressantes telles que les embouteillages, les conflits avec d’autres usagers, ou le retard peuvent déclencher des réactions émotionnelles intenses et excessives. Hormis le risque d’accident qui augmente, la colère et la frustration provoquent des actes dangereux, comme des dépassements périlleux, des excès de vitesse et une grande susceptibilité envers les autres conducteurs. La prise de décision est négativement influencée, ce qui fait du conducteur stressé, un véritable danger pour les autres usagers.
Les risques relatifs à la distraction
Un bon conducteur doit maintenir son attention focalisée sur son trajet pour garantir sa sécurité et celle des usagers. Les distractions sont courantes en circulation routière. C’est le cas d’un conducteur qui ne roule pas convenablement ou une scène sur la chaussée. L’usage du téléphone portable ou les passagers sont aussi une source de distraction pour le conducteur. Il faut garder à l’esprit qu’une seule seconde d’inattention peut être catastrophique. Il doit alors rester vigilant et concentré en évitant toute perturbation. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est déconseillé de s’adresser à lui pendant le trajet, sauf urgence.
En définitive, la compréhension du comportement du conducteur est un axe clé de la prévention des accidents. Un état psychologique sain et apaisé, favorise une conduite correcte et contribue à la sécurité routière.